Récital Szczepan KONCZAL suivi de "Musique aux champs dans le parc du Domaine de George Sand
Totalement inconnu ce Szczepan KONCZAL qui nous a été envoyé par l'Institut Chopin de Varsovie!
Eh bien je vais vous dire, ils ne se sont pas trompés et nous ont envoyé un vrai musicien, un remarquable ambassadeur de la musique polonaise
C'est pour moi à ce jour MA révélation de ce Festival 2015
Un vrai poète du piano!
Jeu simple clair, sans esbroufe! Elégance! Raffinement d'interprétation! Art de chanter! Son pur! Toucher délicat! Pédale légère et intelligemment dosée! Sens hors du commun du phrasé et du rubato!....
Bref que des superlatifs!
C'est un peu comme cela que je m'imagine la façon dont Chopin devait jouer.
Et quel programme! Très polonais, bien sûr : mis à part les Scherzos 1 et 3 et les Nocturnes op. 48, rien que des Polonaises et des Mazurkas, Institut Chopin de Varsovie oblige!
Et quelles Mazurkas! Un vrai festival! Je dois avouer que je les trouvées aussi belles que celles d'Eugen INDJIC qui pourtant m'avaient "emballée". La relève est assurée!
Bien balancées, bien rythmées ou délicatement ciselées, ses Mazurkas op.24, op.30 et op.63 furent une merveille.
Les deux Polonaises op.40 par lesquelles le récital avait commencé avaient bien introduit l'esprit polonais : la 1ère fougueuse et surtout la magnifique n°2 jouée avec un lyrisme et une profondeur qu'on entend rarement.
Quelle vague fluide, puis quel torrent ce début du Scherzo n°1 qui vient éclore sur une partie centrale chantée ô combien sereinement! Magnifique Scherzo n° 3 également.
Quant aux Nocturnes de l'opus 48, tout aussi différents que le sont les deux Polonaises ont eux aussi été fabuleusement interprétés : le n°1 on ne peut plus fiévreux et surtout le n°2 - qui pâtit toujours d'être joué en second dans l'ombre du 1er - comme je ne l'avais jamais entendu : une grande confidence magnifiquement chantée! A pleurer!
Et pour terminer en beauté, magnifiques Andante spianato et Grande Polonaise Brillante!
Deux bis de la même veine : l'Etude 10 n°5 et le 2è Impromptu.
PS : A la fin du concert, je suis allée poser quelques questions à ce grand jeune homme très réservé. Très aimable. Grande classe. Il m'a dit ne donner que très peu de récitals avec un répertoire concentré sur les compositeurs polonais (quelques uns en Italie - Quelle chance et quel privilège nous avons eus en pouvant le découvrir ici à Nohant!) et se consacrer à son activité d'enseignant et de pédagogue au Conservatoire Szymanowski de Katowice. Pas de CD enregistré. Si! un seul …mais qu'il a décidé de ne pas publier pour l'instant. Quelle sagesse et quelle retenue dans cette période d'esbroufe et d'hyper communication où n'importe qui publie n'importe quoi!
C'est bien dommage quand même.
Fort agréable la promenade dans le parc de George Sand à la fraîche, avec plein d'odeurs, en suivant les Gâs du Berry et leurs vielles, avec les notes du piano venant de la fenêtre du salon de la maison….On se prend à rêver du temps où……..
C'est toujours un moment magique que nous offrent le Festival…..et la météo, quand elle est bonne. Et ce soir, c'était idéal.
Totalement inconnu ce Szczepan KONCZAL qui nous a été envoyé par l'Institut Chopin de Varsovie!
Eh bien je vais vous dire, ils ne se sont pas trompés et nous ont envoyé un vrai musicien, un remarquable ambassadeur de la musique polonaise
C'est pour moi à ce jour MA révélation de ce Festival 2015
Un vrai poète du piano!
Jeu simple clair, sans esbroufe! Elégance! Raffinement d'interprétation! Art de chanter! Son pur! Toucher délicat! Pédale légère et intelligemment dosée! Sens hors du commun du phrasé et du rubato!....
Bref que des superlatifs!
C'est un peu comme cela que je m'imagine la façon dont Chopin devait jouer.
Et quel programme! Très polonais, bien sûr : mis à part les Scherzos 1 et 3 et les Nocturnes op. 48, rien que des Polonaises et des Mazurkas, Institut Chopin de Varsovie oblige!
Et quelles Mazurkas! Un vrai festival! Je dois avouer que je les trouvées aussi belles que celles d'Eugen INDJIC qui pourtant m'avaient "emballée". La relève est assurée!
Bien balancées, bien rythmées ou délicatement ciselées, ses Mazurkas op.24, op.30 et op.63 furent une merveille.
Les deux Polonaises op.40 par lesquelles le récital avait commencé avaient bien introduit l'esprit polonais : la 1ère fougueuse et surtout la magnifique n°2 jouée avec un lyrisme et une profondeur qu'on entend rarement.
Quelle vague fluide, puis quel torrent ce début du Scherzo n°1 qui vient éclore sur une partie centrale chantée ô combien sereinement! Magnifique Scherzo n° 3 également.
Quant aux Nocturnes de l'opus 48, tout aussi différents que le sont les deux Polonaises ont eux aussi été fabuleusement interprétés : le n°1 on ne peut plus fiévreux et surtout le n°2 - qui pâtit toujours d'être joué en second dans l'ombre du 1er - comme je ne l'avais jamais entendu : une grande confidence magnifiquement chantée! A pleurer!
Et pour terminer en beauté, magnifiques Andante spianato et Grande Polonaise Brillante!
Deux bis de la même veine : l'Etude 10 n°5 et le 2è Impromptu.
PS : A la fin du concert, je suis allée poser quelques questions à ce grand jeune homme très réservé. Très aimable. Grande classe. Il m'a dit ne donner que très peu de récitals avec un répertoire concentré sur les compositeurs polonais (quelques uns en Italie - Quelle chance et quel privilège nous avons eus en pouvant le découvrir ici à Nohant!) et se consacrer à son activité d'enseignant et de pédagogue au Conservatoire Szymanowski de Katowice. Pas de CD enregistré. Si! un seul …mais qu'il a décidé de ne pas publier pour l'instant. Quelle sagesse et quelle retenue dans cette période d'esbroufe et d'hyper communication où n'importe qui publie n'importe quoi!
C'est bien dommage quand même.
Fort agréable la promenade dans le parc de George Sand à la fraîche, avec plein d'odeurs, en suivant les Gâs du Berry et leurs vielles, avec les notes du piano venant de la fenêtre du salon de la maison….On se prend à rêver du temps où……..
C'est toujours un moment magique que nous offrent le Festival…..et la météo, quand elle est bonne. Et ce soir, c'était idéal.